Autrefois la Tranche

Autrefois la Tranche

L'étiquetage des aliments

L'étiquetage alimentaire 

 

Faire reconnaître la qualité des produits agricoles et agroalimentaires est une avancée concrète pour une meilleure information du consommateur qui doit bénéficier d’une information équivalente à celle déjà obligatoire pour les viandes fraîches, les fruits et légumes frais ou encore le miel.
Vous trouverez ci-dessous tous les éléments sur l'origine et l'étiquetage des produits alimentaires.

 

DIFFÉRENCIER DLC ET DDM

 

La Date Limite de Consommation (DLC) et la Date de Durabilité Minimale (DDM) indiquent la période pendant laquelle le produit conserve ses propriétés spécifiques.

 

La DLC est une date à respecter pour prévenir des risques pour la santé.

 

Elle est indiquée par cette formule : «A consommer jusqu’au ...».

La DLC apparaît sur les denrées périssables (produits laitiers frais, viandes, poissons, œufs, légumes épluchés en sachets, etc..) dont la consommation au-delà de cette date présente un danger pour la santé.

 

La DDM, une date indicative pour prévenir d'une perte de goût ou de texture

 

Anciennement date limite d’utilisation optimale (DLUO), elle est indiquée par les formules suivantes :

  • «A consommer de préférence avant le ......»
  • «A consommer de préférence avant fin ......»

 

Elle indique le délai au-delà duquel les qualités gustatives ou nutritionnelles du produit risquent de s’altérer.

 

COMPRENDRE LA LISTE DES INGRÉDIENTS

 

La liste des ingrédients comprend tous les composants qui entrent dans la fabrication de l’aliment (matières premières agricoles, épices, additifs, etc.). Les ingrédients y sont présentés dans un ordre bien précis sur l’étiquette : le plus présent en premier, le moins présent en dernier.

La quantité d’un ingrédient est indiquée lorsqu’il figure dans la dénomination de vente ou est mis en évidence dans l’étiquetage.

La présence d’allergènes doit être obligatoirement indiquée.

 

CONNAÎTRE L'ORIGINE DES PRODUITS

 

Il est obligatoire d’indiquer le pays d’origine ou le lieu de provenance d’une denrée alimentaire lorsque, en l’absence d’une telle information, le consommateur pourrait être induit en erreur quant au pays d’origine ou de provenance réelle du produit.

 

 

INDICATION OBLIGATOIRE DE LA PRÉSENCE D'OGM

 

La présence d’OGM (organismes génétiquement modifiés) dans l’un des ingrédients doit être obligatoirement mentionnée.

 

COMPRENDRE LES SIGNES OFFICIELS DE QUALITÉ

 

Il existe des signes officiels de qualité, comme par exemple l’Appellation d’Origine Protégée (AOP) pour l'Europe, Appellation d'Origine Contrôlée (AOC) pour la France, (AB) pour l’agriculture biologique ou encore le label rouge. Les aliments qui en bénéficient répondent à un cahier des charges défini, dont le respect est contrôlé régulièrement par des organismes agréés.

 

L'étiquetage sur l'origine de la viande et du lait

 

Cette mesure assure aux consommateurs une meilleure transparence et une meilleure traçabilité pour les produits qu'ils consomment.

 

Étiquetage de l'origine de la viande dans les plats préparés

 

Cet étiquetage est obligatoire à partir du moment où le plat préparé (lasagnes, raviolis, etc.) contient plus de 8% de viande dans le plat.

L’étiquette devra préciser l’origine du produit (pays de naissance, d’élevage et d’abattage des animaux). La mention « Origine France » ne pourra être utilisée que si 100 % des viandes le sont.

Pour rappel, l’étiquetage de l’origine était déjà obligatoire pour l’ensemble des viandes fraîches depuis le 1er avril 2015.

 

Étiquetage de l'origine du lait dans les produits laitiers

 

Cet étiquetage est obligatoire à partir du moment où le produit contient plus de 50% de lait (lait liquide entier, demi-écrémé ou écrémé, beurre, crème, yaourts et fromages).

Ne sont en revanche pas concernés les laits infantiles, les glaces, les fromages à pizzas.

L'étiquette devra indiquer le pays de collecte, de conditionnement et de transformation du lait.

 

 

Attention aux abus:

 

Des yaourts promettant l’exotisme, une boisson qui garantit « la bonne dose de vitamines »…, à  coups de slogans alléchants, les emballages de nos produits alimentaires cherchent à susciter l’acte d’achat. Parfois trop. Notamment quand le yaourt aux fruits n’est pas… aux fruits ou que les raviolis présentés comme étant fabriqués en France contiennent de la viande d’un autre pays.

Bien qu’il soit régi par le règlement européen (UE) n° 1169/2011, concernant l’information du consommateur sur les denrées alimentaires (règlement dit « INCO »), l’étiquetage des emballages doit être le plus clair possible, afin de ne pas induire le consommateur en erreur et refléter la réalité du produit. 

60 Millions de consommateurs trouve cet étiquetage insuffisant et réclame du changement.

 

 

Faux « Fabriqué en France »

 

Saviez-vous que les champignons de Paris sont majoritairement cultivés en Chine, que l’escargot de Bourgogne provient parfois de Grèce ou d’Europe centrale, ou que l’andouille de Vire, sa cousine de Guémené et la saucisse de Strasbourg peuvent être élaborées avec des porcs élevés à l’autre bout du monde et fabriquées n’importe où ?
Méfiance donc avec les mentions « Fabriqué en France » ou le coq tricolore apposé sur les étiquettes. Ils n’apportent aucune garantie sur l’origine des ingrédients. Ils indiquent simplement que le produit a été assemblé ou cuisiné en France.

 

Éliminer les promesses trompeuses

 

L’emballage suggère, à tort, la présence abondante d’un ingrédient. Par exemple, certains yaourts « aux fruits » sont en réalité aromatisés et ne contiennent qu’une infime quantité de fruits – parfois à peine une demi-fraise ! –, des bâtonnets de poisson au « goût frais de homard » n’en recèlent pas la moindre trace et une soupe au bœuf peut ne pas en contenir.

L’usage des arômes, naturels ou pas, permet notamment aux industriels de jouer avec les mots.

Attention aux listes d’ingrédients imprécises et illisibles

 

La liste des ingrédients indique la quantité précise des composants uniquement lorsque ceux-ci sont mis en avant sur l’étiquette. Ainsi, si certains fabricants de pâtes à tartiner indiquent bien 13 % de noisettes, ils ne précisent pas le pourcentage de sucre, ni celui d’huile de palme.

Ces listes font aussi passer pour des ingrédients “classiques” des substances telles que les protéines de lait, l’amidon de maïs, le lactosérum… Or ces dernières ont subi des transformations si importantes qu’elles sont très éloignées de l’ingrédient d’origine.

En outre, le fabricant a la possibilité de rester imprécis pour certains ingrédients tels « fromages », « vin » ou « épices ».

 

Additifs : Voir cet article du blog

 

Les additifs sont obligatoirement mentionnés sur l’étiquette. Soit par leur nom, par exemple « poudre à lever », « bicarbonate de sodium », soit à l’aide d’un code précédé du nom de la catégorie comme « colorant E102 ».

Même si la plupart d’entre eux sont considérés comme inoffensifs, certains additifs alimentaires, à l’instar des colorants azoïques, des carraghénanes, des sulfites et des nitrites, sont suspectés être l’origine de nombreux problèmes sanitaires : hyperactivité chez les enfants, ballonnements, perméabilité de la barrière intestinale, cancérogénécité, etc.

 

Un tableau nutritionnel compréhensible s’impose

 

16 g de sucre par 100 g de produit, 10 g de lipides par 100 g… À moins d’être nutritionniste ou diététicien, il est difficile – voire impossible – pour le consommateur de savoir si les valeurs nutritionnelles indiquées au dos de l’emballage correspondent à ses besoins réels.

 

Voir aussi : Le nutri-score

 

Sources INC

Composition JPBouchet ALT-1-2022



15/01/2022
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