La frégate la Seine (la maquette)
La Seine construite en 1793 au Havre et son capitaine Julien Bigot de la Robillardière sont les héros d'une épopée qui a marqué l'histoire de La Tranche-sur-Mer.
Équipée à sa construction de 18 canons de 18 (*), cette frégate a ensuite été équipée en 1798 de canons de 12 et de 4 caronades soit 42 canons.
Ses dimensions : 700 t, 42.2 m, 12.1 m, 5.5 m
(*) 18 est le poids des boulets exprimé en livres soit 9 kg. Elle était pourvue de 18 canons de 18 au départ , puis de 38 canons et de 4 caronades .
Naufragée en mer du Nord, le 5 juin 1803, après récupération et réparations, navigue sous pavillon anglais (HMS Seine), la frégate n'aura eu qu'une vie aventureuse de dix ans.
Un passionné fait revivre la frégate :
Claude Groussard, membre de notre association, s'est pris de passion pour l'épopée de la frégate et a entrepris la construction de sa maquette au 1/50e en 1997, suivant les relevés précis que les Anglais ont fait de la frégate après sa capture. Pour l'accastillage, il se réfère aux plans de la Vénus, soeur jumelle de La Seine.
M. Claude Groussard et sa maquette
Avec une grande précision , chaque canon, chaque poulie (plus de 900), chaque aménagement est reproduit à l'identique. Claude Groussard pousse ainsi le détail jusqu'à s'imposer de placer le mobilier, les réserves de vivres, les coffres à fusil ou l'infirmerie à leur place dans la frégate, là où ils ne seront plus visibles lorsque les ponts seront fixés.
(Source : article paru le 2/12/2012 dans OF et modifié)
Détail des 50 pièces constituant un canon
Canon monté et ses servitudes Une caronade servant à la mitraille
Les 5 ancres de la Seine
Mobilier, outillages, les branles (hamacs) (*) et les lits des officiers
(*) Les branles étaient mis lors des combats dans des cages autour des bastingages de façon à protéger les marins de la mitraille et des balles adverses, d'où l'expression" branle-bas de combat".
Ils étaient aussi mis contre la paroi interne du navire pour éviter les blessures par éclats de bois lorsque des boulets traversaient la coque.
Détails d'un canot de sauvetage. Il y en avait trois à bord emboités les uns dans les autres pour économiser de la place.
La cabine du capitaine et, à droite, celle de l'aumonier
Plaques de cuivre sur la coque pour protéger de l'attaque des tarets, mollusques bivalves qui s'attaquent aux bois immergés
Détails intérieurs. On peut voir le double cabestan pour le levage de l'ancre et les canons en place sur le pont.batterie ainsi que le carré des officiers à l'arrière.
Pour la finition, en particulier des voiles, M. Groussard recherche des petites mains pour les confectionner à partir de plans
Voir plus de détails dans l'album photo "La maquette"
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