Autrefois la Tranche

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Les parasites nuisibles du jardin (1)

Les parasites nuisibles du jardin

 

Ils sont le cauchemar vivant des jardiniers, débutants ou confirmés : les nuisibles peuvent ravager un jardin ou un potager. Ces parasites sont de plusieurs espèces (animale, végétale, virus...) et les origines de leur apparition varient.

 

Avant toute chose il faut identifier l'ennemi pour mieux traiter vos plants et l'empêcher de récidiver... Champignons, taupes, cochenille... peuvent proliférer à grande vitesse dans un jardin si l'on ne reste pas sur ses gardes. Mais il existe tout un tas de moyens ciblés et naturels pour éviter à vos récoltes ou vos massifs de subir les attaques de ces parasites. Voici quelques conseils et astuces pour venir à bout de ces nuisibles et profiter de vos jardins et potagers.

 

 

Quelques nuisibles : 

 

L’aleurode ou mouche blanche

 

aleurode ou mouche blanche

 

Les aleurodes, aussi appelées mouches blanches, sont des insectes constituant une super-famille à part entière : les Aleurodidae. Il existe de nombreuses espèces d'aleurodes, et deux d'entre elles sont particulièrement agressifs dans les jardins. L'aleurode du tabac et celle du chou. Généralement les aleurodes affectionnent la chaleur sèche.

Au potager, la mouche blanche ou aleurode s'attaque avec gourmandise aux choux, aux tomates, aux aubergines mais aussi aux poivrons.

Au jardin, l'aleurode affectionne les hibiscus, les pavots ou encore les lilas et les géraniums.

Attention également aux plantes d'intérieur ou de serre qui peuvent souffrir d'attaques de mouches blanches, l'aleurode du tabac venue d'Amérique du Sud.  

 

Les aleurodes adultes vivent sous les feuilles des végétaux, de même que les oeufs et les larves qui sont recouverts d'une pellicule de cire. Les adultes ont un cycle de vie d'une trentaine de jours et lorsqu'il fait chaud, plus de 20 °, la multiplication des aleurodes peut aller jusqu'à 600 oeufs par nuit.  

Face aux aleurodes, il convient d’agir tôt, dès les premiers signes de présence et d’isoler, si possible, la plante infestée. Ce qui est évidement compliqué au jardin…

 

Comment lutter contre l'aleurode ?

Lorsque vous installez des légumes, des végétaux et des plantes attirant les aleurodes, pensez à pulvériser des solutions à base de purin d'orties, de consoude sur les feuillages des plantes. Cela renforcera les défenses naturelles des végétaux.  

 

Autre précaution, si vous constatez la présence d'aleurode sur des végétaux en pot par exemple, écartez le pot des autres autres plantes pour éviter la dissémination de la mouche.

Dès que vous constatez la présence d'aleurodes, les mouches s'envolent facilement quand on secoue la plante, pulvérisez du savon noir dilué dans de l'eau pour éliminer les mouches. Ce traitement est très utile pour les attaques contre les plantes de serre.  

En intérieur on peut aussi utiliser des plaquettes jaunes engluées et collantes. Les aleurodes sont attirés par la couleur jaune et viendront se coller contre la bande de papier. Le problème est que d'autres insectes, eux plus utiles pourront être englués. A réserver aux attaques sévères sous serre.  

 

D'autres traitements biologiques peuvent être utilisés, comme l'utilisation d'une micro-guêpe qui va pondre ses oeufs dans les larves d'aleurode et s'en nourrit. Ainsi la mouche blanche ne peut se développer. Il existe également une punaise verte qui se nourrit des mouches adultes et que l'on peut installer parmi les végétaux attaqués.  

 

Astuce du jardinier sur l'aleurode

Au potager, il existe certaines plantes censées être répulsives pour les aleurodes. Parmi elles, choisissez les tagètes (oeillets d'Inde) qui sont efficaces pour lutter contre les aleurodes. Seule précaution à prendre, installer les tagètes le plus tôt possible en saison, ce qui peut poser problème dans les régions connaissant des gels prolongés. 

 

L’araignée rouge : 

 

L'araignée rouge est une espèce d'acariens minuscule à 8 pattes très envahissante et particulièrement vorace. Elle adore les feuillages tendres des légumes ou des plantes d'intérieur, enrichis d'azote et de potasse. Potager, jardin de fleurs, plantes de véranda, rien ne lui résiste. Cet acarien fait son apparition l'été lors des périodes de chaleur sèche.

 

Leur apparition peut se traduire par de minuscules toiles peu visibles à l'oeil nu, des points rouges ou jaunes sur les feuillages, la sécheresse rapide des feuilles ou des aiguilles.

Ce sont ses larves urticantes que l'on appelle "Aoûtat". La femelle araignée rouge pond tous les jours et chaque nouvelle génération commence à pondre 10 jours après l'éclosion.

Cette variété d'acarien se repère plus facilement en raison de la couleur qu'il prend en grossissant.

 

Pour  lutter contre l'araignée rouge grâce à des moyens naturels et réussir son jardin :

 

Traiter préventivement avec une décoction de prêle et purin d'ortie

Puis commencez par bassiner les plantes pour éliminer les acariens (ils n'aiment pas l'humidité). Installez des insectes auxiliaires, tel que les Phytoselulus persimillis qui se nourrissent de larves d'araignées rouges (en vente dans les jardineries). Sachez que l'opération devra être répétée plusieurs fois durant la saison. Si cela ne suffit pas, pulvérisez des insecticides bio, comprenant du soufre sur les plantes. A titre de prévention, évitez de trop apporter d'engrais azotés à votre potager. Si possible, Maintenir le sol des cultures frais : pailler avec de la paille, du compost ou des tontes de gazon.  et arrosez régulièrement.

 

Le puceron :

 

 

Le puceron est un minuscule insecte appartenant à une grande famille comprenant plus de 3500 espèces ! Il en existe de toutes les couleurs, des verts, des noirs, des rouges, des blancs ...

Au cours des millénaires, les pucerons se sont spécialisés et attaquent différentes plantes au jardin et au potager. Ils ont développé des stratégies et des tactiques particulières en s'attaquant à une plante spécifique, le rosier par exemple puis lorsque la colonie est au complet, certains déménagent pour s'attaquer à d'autres plantes, comme la pomme de terre.

 

Détesté par tous les jardiniers, il envahit régulièrement de nombreux végétaux. Il  se nourrit de la sève des plantesdétruit les bourgeons floraux et se reproduit à toute vitesse.

Pour les repérer facilement, promenez-vous souvent, à partir de mars, avec ou sans loupe, dans votre jardin ou dans votre potager. Observez bien les petits amas sous les feuilles ou sur les bourgeons, ce sont sans doute des pucerons.

 

Comment lutter contre le puceron ?

On peut lutter contre les pucerons de différentes façons. On écarte absolument les produits chimiques, qui heureusement, désertent de plus en plus les rayons des jardineries. Commencez la lutte le plut tôt possible en saison et de façon préventive. C'est ainsi que les attaques seront limitées et que la lutte biologique sera efficace, une fois les colonies installées. 

 

  • Installez des insectes auxiliaires dans le jardin, en disposant des larves de chrysopes ou des coccinelles  (aussi bien adultes que larves) au pied des rosiers, mais aussi les larves de chrysopes et de syrphes. Les jardineries distribuent ces larves à partir du printemps. À l'inverse, certains animaux comme les fourmis sont capables de les élever et de les protéger, pour récolter ensuite leur miellat.  

 

  • Au potager, semez des engrais verts à fleurs mellifères (qui attirent les bons insectes). Semez des fleurs qui attirent beaucoup les pucerons comme les capucines. Ceci détournera les pucerons des attaques de légumes notamment.  

 

  • Si l'invasion est constatée, pulvérisez des solutions de savon noir dilué dans de l'eau tiède, ou une décoction de tanaisie, purin de rue, de fougère, d'ortie, de sureau ou de tomate, des infusions d'ail ou d'oignon...

 

Procédez le matin tôt ou le soir en fin de journée chaude. Répétez le traitement une fois par semaine pour obtenir un résultat efficace. 

 

 

La chenille verte futur papillon nuisible 

 

Papillon du céleri — Wikipédia

 

Chenille et papillon du céléri

 

La chenille verte, ou plutôt les chenilles vertes, font partie de la grande famille des lépidoptères ennemis du jardinier. Les chenilles sont, en fait, la larve de papillons qui ont pondu leurs oeufs sur les plantes hôtes. La plupart des plantes au jardin ou au potager peuvent être attaquées et les dégâts sont différents en fonction de la plante et de l'espèce de chenille.

 

La chenille est issue des oeufs de papillons peuplant jardins et potagers. Certaines sont sans danger pour les végétaux, d'autres en revanche trouent les feuilles, dévorent les racines, creusent des galeries dans les tiges et les boutons floraux.

 

Les chenilles peuvent être de différentes couleurs. Les chenilles vertes sont généralement bicolores, jaunes et vertes, noires et vertes, orange et vertes... Ces chenilles sont herbivores et s'installent en colonies sur les feuillages tendres des jeunes plantes. Elles commencent leur festin à l'éclosion des oeufs et ne cessent de se nourrir jusqu'à leur transformation en papillon.  

 

Comment lutter contre le chenilles vertes ?

 

Les chenilles vertes sont plus virulentes lorsque l'hiver est doux. Par grand froid, le gel détruit les premières pontes d'oeufs et évite les invasions trop tôt en saison. 

Faites attention aux besoins de chaque plante. Amendez le sol avec du compost, du terreau, du sable ... si besoin pour éviter les carences. Un sol bien nourri et des soins réguliers donnent de la vigueur à vos plantes, de fait plus résistantes.  

 

Favorisez la présence d'insectes se nourrissant de larves, en installant des hôtels à oiseaux, des mini tas de bois morts pour les hérissons, par exemple. 

 

Traitements naturels :
Spécifiques à chaque chenille. 

Si vous observez une attaque de chenilles, commencez par les récupérer à la main, avec des gants, ceci peut limiter leur développement. Traitez immédiatement avec des solutions biologiques, à base de pyrèthre, répulsif à parasites.

Complétez les arrosages avec du purin d'ortie, là aussi, pour renforcer les défenses des plantes. 

 

Astuce du jardinier sur la chenille verte

Essayez les huiles essentielles d'ail et de menthe poivrée en pulvérisation mélangée avec de l'huile végétale ou du savon noir bio et de l'eau tiède. En quelques semaines, le danger devrait être écarté.  

 

La limace la ravageuse du jardin

 

 

 La limace est le nom commun d'un gastéropode sans coquille, capable de ravager des plates-bandes entières de légumes ou de fleurs. C'est un des pires ennemis du jardinier.

Elle est présente dans tous les jardins et potagers et se développe en l'absence de prédateurs que sont certains oiseaux, les hérissons ou encore les carabes, insectes carnivores. La limace se déplace peu, reste sous terre tant que la température ne dépasse pas 10° et affectionne les terres peu désherbées.

 

Dans les jardins on peut observer la limace ou la limace rouge, la noire, la grise ou léopard. Elles sont toutes appelées communément loches. Elle dévore les feuilles des plantes que ce soit au jardin ou au potager. Elle est active dans les environnements sauvages ou peu désherbés. Elle apprécie les climats chauds et humides et opère surtout la nuit. Elle laisse derrière son passage une trace baveuse qui la fait reconnaître.

 

Comment lutter contre la limace

 

Il existe plusieurs méthodes naturelles pour contrer les limaces.

La première consiste à favoriser la présence d'animaux, mammifères et oiseaux qui consomment les limaces, à tous les stades de leur croissance.

Prévoyez un coin avec du vieux bois et des feuilles pour abriter les hérissons qui seront vos meilleurs alliés dans la lutte contre les limaces.

N'utilisez pas d'insecticide chimique qui détruise la faune indispensable pour lutter contre les limaces. En effet, carabes, vers luisants et autres mille pattes sont des prédateurs efficaces.

Autre méthode valable pour des cultures en pots, ou sur de petites surfaces : la mise en place d'une fine planche de contreplaqué ou de carton épais autour des plantations attaquées. Les limaces viendront la nuit se réfugier sous cet abri. À vous de les récolter au petit matin et de vous en débarrasser.

Certains sont adeptes de la méthode bière, consistant à enterrer à moitié une canette de bière à moitié remplie : les limaces sont attirées par le goût sucré du liquide, et tombent dans le piège. On peut également tester de l'eau très sucrée dans la canette.

Les possesseurs de cheminées pourront eux épandre des cordons de cendres froides autour des plantes à risque. Les limaces ne les franchiront pas. Attention car s'il pleut, tout sera à refaire.

Les poules sont de grosses consommatrices de limaces et on peut les laisser durant la journée se promener dans le jardin ou dans un potager. Et enfin, si toutes ces méthodes ne sont pas suffisantes, utilisez des granulés de Ferramol, à base de phosphate ferrique. Ces granulés bleus, non toxiques pour la faune sauvage et pour les animaux domestiques, résistent bien à la pluie. Répandez-les autour des végétaux en fine pluie, les limaces les avaleront et disparaîtront sous terre. Vous ne les verrez plus !  

 

Astuce du jardinier sur la limace

Les limaces adorent se frayer un chemin dans les massifs peu désherbés, le soir quand l'humidité tombe. Alors, désherbez, paillez et ajoutez des écorces ou du paillis fertilisant autour des plantes les plus exposées aux attaques de limace.  

 

 

 

La cochenille :

 

 

La cochenille est un insecte parasite que l'on rencontre fréquemment au jardin et sur les plantes cultivées en intérieur. Arbres, arbustes, plantes, rien ne lui résiste. Une fois installée, la cochenille se développe en colonie et le végétal dépérit. On la repère souvent à la vue d'amas blancs qu'elle forme sur le revers des feuilles. En intérieur, la cochenille peut causer des dégâts difficiles à combattre efficacement. D'où l'importance de repérer la présence de cochenilles le plus tôt possible.

 

La cochenille fait partie d'une grande famille de plus de 7 000 espèces différentes. À l'instar des pucerons, il existe des cochenilles de toutes les couleurs (noir, marron, gris, blanc, rouge ou vert). La petite bête s'attaque à des végétaux très divers, des agrumes aux plantes vertes, des arbres aux cactus.

 

La cochenille un insecte parasite qui ne dépasse pas le demi-centimètre de long. Elle possède une sorte de rostre pour sucer la sève des végétaux qu'elle colonise. La cochenille femelle pond des milliers d'œufs qui apparaissent comme des tas cotonneux et blanchâtres. On rencontre souvent ces amas blancs, signes de la présence de la cochenille farineuse. D'autres œufs de cochenilles prennent la forme de taches rondes de cire brillante.  

 

La cochenille se nourrit de la sève des plantes, dont les rameaux attaqués dépérissent progressivement. Les plantes d'intérieur sont particulièrement touchées par les cochenilles. La chaleur sèche et le rapprochement des pots favorisent la propagation de la cochenille. En extérieur, les agrumes, les arbres fruitiers et les arbustes d'ornement peuvent également être attaqués.

 

Observez bien vos végétaux. Si vous voyez courir quelques fournis le long des feuilles, regardez attentivement le revers des feuillages. Les fourmis adorent le miellat produit par les cochenilles. Et si vous voyez des amas noirs sur les feuilles comme de la suie, il s'agit de fumagine, champignon conséquence de la présence des cochenilles.  

 

Comment lutter contre la cochenille ?

La lutte contre les cochenilles commence par la prévention. Évitez les chocs de températures pour les plantes d'intérieur. Laissez l'air circuler autour des végétaux et évitez que les branches ne se touchent. Arrosez raisonnablement et renforcez les défenses de vos plantes avec du purin d'ortie ou de prêle. Surveillez les végétaux avec attention pour déceler le plus tôt possible la présence de cochenilles. Supprimez-les avec une éponge imprégnée d'eau tiède et de savon noir, que vous nettoierez entre chaque plante. Privilégiez les solutions biologiques qui protègent les "bons" insectes indispensables au développement de votre jardin ou de votre terrasse.  

Si l'attaque de cochenilles est trop forte, coupez les branches attaquées par les chenilles. Vaporisez les feuillages attaqués avec du savon noir dilué dans de l'eau clair et dans lequel on peut ajouter quelques gouttes de vinaigre blanc ou d'alcool à brûler. Procédez hors des heures les plus chaudes de la journée et refaites l'opération aussi longtemps que les cochenilles prospèrent. 

 

Astuce du jardinier sur la cochenille

Attention au savon noir utilisé. Vérifiez la composition du produit utilisé. Le savon noir en bouteille est souvent mélangé à d'autres produits chimiques, destinés à l'entretien des sols. Pour le jardin, choisissez un savon noir sans aucun additif ni conservateur.  

 

 

La cicadelle, cercope et crachat de coucou

 

La cicadelle est un petit insecte piquer-suceur au même titre que le puceron. Les cicadelles écumeuses les plus fréquentes sont le cercope des prés et la cicadelle verteLa cicadelle écumeuse dépose une bave mousseuse, que l’on appelle le « crachat de coucou », sur ses oeufs et ses larves pour les protéger du dessèchement et des prédateurs. On peut observer cette bave en été sur diverses plantes, herbacées ou ligneuses, du jardin (genêt, jonc, olivier, rosier, fraisier et saule notamment).

 

Le cercope des prés

 

Le cercope des prés (Philaenus spumarius) est largement répandu en Europe. Il mesure de 5 à 7 mm. Son corps est de couleurs (de gris clair à noirâtre) et dessins très variables.

Les larves sont souvent groupées et se développent dans un amas mousseux, blanc, plutôt allongé que l’on appelle communément « crachat de coucou », « crachat de Marie » ou encore « écume printanière », sur la plante nourricière. Cette mousse, obtenue en soufflant de l’air dans l’urine riche en albumine, protège les larves.

 

Cercope des prés

 

La cicadelle blanche (pruineuse) 

 

Originaire d’Amérique du Nord, la cicadelle blanche, aussi appelée la cicadelle pruineuse (Metcalfa pruinosa) est un insecte dont la couleur varie du gris clair au gris foncé qui sévit dans le sud de la France.

La larve sécrète une couche cireuse, la pruine, sur les plantes hôtes qui lui sert à se cacher. Cette pruine favorise le développement d’un champignon, la fumagine.

Elle a également la particularité d’exsuder un miellat recherché par les abeilles qui le transforment en miel. Une aubaine pour certains apiculteurs qui récoltent ainsi le miel de Metcalfa.

 

Cicadelle blanche ou pruineuse

 

On retrouve la cicadelle blanche sur les érables, les cornouillers, les saules… mais aussi sur les cultures fruitières comme la vigne, les agrumes, les abricotiers, les pêchers…

Ce n’est que lors d’une infestation vraiment importante que la cicadelle blanche peut provoquer la mort du végétal.

Les dégâts observés sont le plus souvent un affaiblissement des plantes consécutif aux piqûres des insectes mais surtout au développement de la fumagine. Ce champignon noir recouvre les feuilles et nuit à la photosynthèse.

 

La cicadelle verte

 

La cicadelle verte (Cicadella viridis) mesure entre 5 et 10 mm. Les ailes de la femelle sont généralement vertes tandis que celles du mâle sont variables (bleuté, brunes…) et le premier segment du thorax est jaune et vert.

Cicadelle verte 

– Plantes hôtes

Très fréquente, on la retrouve aussi bien sur les plantes herbacées que sur les arbres et arbustes : rosier, ronce et arbres fruitiers par exemple.

 

*******

 

La plupart des cicadelles sont inoffensives et n’ont que peu d’effet sur vos plantes. Elles sont, en général, en trop petit nombre pour occasionner des dégâts. Au pire, on observe un léger retard de croissance voire une décoloration des feuilles.

 

Lutte contre la cicadelle blanche

  • par des pulvérisations de savon noir. Dans un pulvérisateur, diluez 10 à 20 g de savon noir dans 1 litre d’eau tiède (ne rajoutez pas de soufre !). Mélangez bien, attendez le complet refroidissement et pulvérisez le mélange sur les plantes infestées, de préférence le soir et par temps humide.

 

  • introduire une petite guêpe parasitoïde, Neodryinus typhlocybae, qui est un prédateur naturel qui pond ses œufs dans les larves de la cicadelle blanche.

 

  • Passez un jet d’eau ou plus simplement avec le pouce pour déloger la bave. Ainsi privée de sa protection, la larve dépérit.

 

  • Invitez les oiseaux insectivores particulièrement les mésanges bleues en installant des nichoirs (diamètre du trou de 26 à 28 mm).

 

  • Sachez aussi que certaines espèces de coccinelles, les punaises prédatrices, les araignées mangent les cicadelles.

 

  • Enfin, les lézards seraient friands de la cicadelle blanche.

 

 

 

(à suivre)

 

Sources Internet, Rustica, Côté Maison...

Rédacteur ALT  Jean-Pierre Bouchet - 7-2021



31/07/2021
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