La maison forestière de La Tranche
La maison forestière
Elle a été construite de 1866 à 1867 par l'administration des Eaux et Forêts pour le logement d'un garde forestier.
Elle est appelée alors Maison forestière du corps de Garde. Il existait en effet à la Pointe du Chiquet (pointe de la jetée) une batterie de canonniers garde-côtes avec des bâtiments annexes (dépot de poudres, munitions, ...)
Ce garde etait chargé d'assurer la surveillance et l'entretien de la forêt domaniale s'étendant de Longeville à La Tranche, plantée de pins maritimes de 1836 à 1840 de façon à fixer les dunes et empêcher l'ensablement des maisons et des terrains agricoles de la côte.
Elle a été receptionnée le 19/5/1867 et M. Edouard Boineau de la chefferie des Sables a été le premier occupant des lieux.
Depuis, elle a été notablement agrandie.
Un four à pain a été rajouté en novembre 1872 puis un toit à cochon en1874 et enfin une écurie en 1875 et un puits.
Maison forestière vers 1939
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En 1828 M. Goureau était garde-dunes pour surveiller les portions de dunes appartenant à l'État souvent usurpées.
En 1836, le recensement des dunes en vue des plantations de pins donne :
-dunes mobiles : 483 ha 80 a 40 ca
-dunes fixes : 1 ha 51 ares
En 1839, le Préfet fait des baux d'adjudication pour la plantation, l'ensemencement et la conservation des dunes de La Tranche et de Longeville.
En 1863 la forêt de La Tranche couvre 300 ha boisés en pins maritimes et 185 ha incultes.
En 1863, M. Morilleau est le garde forestier. En mai, son collègue M. Poiraud lui remet sa plaque de garde forestier. Les contrevenants n'ont qu à bien se tenir : retrait de sable des dunes non autorisé, paturage des animaux dans les semis de pins, ébranchage et amoncellement de frétille de pin souvent de nuit, ramassage du bois mort, abattage de pins, cueillette des pommes de pin sèches ou vertes...
Le 17 mai 1865, il accompagne le garde général et le brigadier de Longeville M. Simon remplaçant du brigadier Rabillard décédé, en vue de relever les plans de la maison de l'administration qui doit se faire dans les dunes de Longeville.
Il y avait deux gardes sur le territoire de la commune dont un à La Faute, dépendants d'un brigadier résidant à la maison forestière du Rocher à Longeville.
Maison forestière de La Faute vers 1930. Située à l'emplacement de l'actuel casino, elle a été détruite par les Allemands pendant la guerre.
Maison forestière au Rocher de Longeville
Il fut remplacé en 1867 par M. Gaillard Jean Isidor. Celui-ci fit planter en mars 30 000 boutures de tamaris à la Belle Henriette.
Puis, se sont succédés MM:
-Louis Jobrut
-Emile Travert et son fils Emile Auguste
-Louis Auguste Ouvrard
-Édouard Jean Bézard
-Hubert Fiolleau
-??
Aujourd'hui, c'est une propriété communale.
En 2000, la mise en valeur de la maison forestière a été décidée.
L'avis des Tranchais sur la restauration leur a été demandé en 2003.
En 2006, la réfection de la toiture et des peintures a été faite puis l'intérieur a été réaménagé. La rénovation des portes et fenêtres a complété les travaux.
Ceux-ci se sont terminés en 2009.
Depuis, cette maison est devenue une salle municipale pour expositions et réunions. Elle est ouverte aux associations sur réservation à la mairie. (voir site de la mairie)
L'environnement a été embelli suite aux travaux du parking de l'Aunis et de la place du commandant Bigot en 2018 qui , elle, s'est vue dotée d'un miroir d'eau.
Extérieur côté école de la mer Intérieur réaménagé
Maison forestière côté Aunis
La Maison Forestière : jolie aquarelle de notre concitoyen tranchais Jean-Pierre Viaud
Rédaction Jean Pierre Bouchet 18-1-2020
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