Le raton laveur
Le raton laveur
Des peluches vivantes, les ratons-laveurs ? Avec leur pelage gris, leur masque noir et leurs yeux expressifs, ces mammifères à la personnalité espiègle font le tour des réseaux... Mais dans certaines régions françaises, notamment en Gironde et dans le Lot-et-Garonne, leur présence prend plutôt des airs d’invasion.
Le raton laveur, originaire d'Amérique du Nord, s'est établi en France depuis les années 1960 importé et élevé pour leur fourrure. Il est considéré comme une espèce invasive par l'Union européenne depuis 2017. Il est essentiellement nocturne.
Il représente un danger pour la faune locale, les cultures agricoles et la santé humaine, car il peut transmettre divers parasites. Leur prolifération a conduit à des préoccupations croissantes concernant leur impact sur l'environnement et l'agriculture.
De plus en plus présents dans ces régions, les ratons laveurs inquiètent riverains et spécialistes. L’espèce — invasive, curieuse et sans prédateur naturel — cause des dégâts sur les cultures, les volailles et la biodiversité locale.
Ils sont devenus un vrai sujet de préoccupation. Ils grimpent facilement aux arbres grâce à leurs doigts agiles et leurs griffes acérées. Omnivores, grimpeurs, capables de délester des arbres entiers de leurs fruits, ces mammifères masqués venus d’Amérique du Nord prolifèrent dans cette partie de l’Hexagone. Certains individus sont si curieux et voraces qu’ils vont jusqu’à s’introduire dans les maisons en passant par les chatières…
« Ce sont de jolis animaux mais je ne pensais pas que c’était aussi méchant. Ça mange tout ! Les volailles, les fruits », témoigne une habitante de Sainte-Bazeille auprès de France 3. Arrivés en France dans les années 1960, probablement par des échappées de fermes exotiques ou de parcs zoologiques, les ratons laveurs ont depuis colonisé de nombreux territoires. Leur population est estimée à plusieurs milliers d’individus dont l’impact écologique inquiète : en plus de s’attaquer aux cultures et aux poules, ils concurrencent d’autres espèces locales.
Pour tenter d’endiguer cette prolifération, les piégeurs agréés interviennent. En Gironde, plus de 200 captures ont été enregistrées sur la saison 2023-2024. Mais le phénomène reste difficile à contenir.
Sans prédateur naturel, l’espèce continue de se développer, poussant les associations à appeler à la vigilance : ne pas nourrir les ratons laveurs, ni tenter de les approcher.
Ils sont très faciles à apprivoiser. Il doit son nom à son habitude de tremper ses aliments dans l'eau avant de les manger, un comportement dont l'utilité fait débat.
Le raton laveur est aujourd’hui bien implanté dans plusieurs régions françaises. Trois zones sont particulièrement touchées : le Grand Est, l’Auvergne et donc la Nouvelle-Aquitaine.
En France il est classé nuisible depuis juin 2016 et fait partie des espèces invasives.
Sa détention est formellement interdite sans un certificat de capacité (voir notre article sur les NAC
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Le raton laveur adulte mesure 80 cm en moyenne, généralement entre 60 cm et 105 cm selon les individus, queue comprise. Les mâles sont plus grands et plus lourds que les femelles. Le poids du raton laveur est compris entre 3,9 et 9 kg en moyenne. Les individus les plus gros vivent dans les régions septentrionales (8,5 kg en moyenne au Canada) ; record jusqu’à 28 kg. Le poids fluctue selon la saison, atteignant un maximum à l’automne : sa masse peut alors augmenter de 50 % dans les régions situées au nord.
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Publication : ALT - JPB - 6-2025
Source : OF France Live
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