Autrefois la Tranche

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Mouettes et goélands 1

MOUETTES ET GOÉLANDS

 

Mouettes et goélands font partie de la famille des Laridae (mouettes,  goélands et sternes)

La distinction entre mouettes et goélands est affaire de cris et de taille beaucoup plus imposante chez le goéland et par la couleur des pattes et du bec, rouge-orange pour la mouette, jaunes pour le goéland. Les pattes sont toujours palmées.

 

Ils partagent des caractéristiques communes dont un plumage à dominante blanche et un habitat sur tout le littoral.

D’envergure 1 m 50 et d'un poids de 1 kg pour le goéland, elle est  pour la mouette : 1 m d’envergure et un poids de 350 g. Leur cri diffère également. On dit que le goéland pleure tandis que la mouette a un cri aigu caractéristique.

 

LES MOUETTES  de notre région:

 

Mouette rieuse : la plus connue car la plus commune.

 

De couleur blanche, elle a les ailes gris perle avec les extrémités noires. La tête est blanche avec une tache noirâtre derrière l’œil sauf pendant les périodes nuptiales l’été où males et femelles arborent un capuchon brun sombre. Les pattes sont orange ou rouge orangé, le bec rouge sombre.

 

 Mouette rieuse en été                                                      Mouette en hiver

 

Le mâle est en moyenne un peu plus grand que la femelle mais des variations des caractéristiques biométriques sont observées. De même, les adultes sont en moyenne un peu plus grands que les immatures.

 

                            Cris de mouettes

 

Elle est omnivore : Principalement elle se nourrit d'animaux, insectes et vers de terre, mais également de végétaux et de déchets ménagers ou industriels. Elle joue ainsi le rôle d'éboueur mais peut également subtiliser les proies d'autres oiseaux. Les méthodes que la Mouette rieuse emploie pour trouver sa nourriture et la nature de celle-ci varient considérablement selon la région, la saison, les proies disponibles mais aussi les préférences individuelles. Ainsi, pour capturer des lombrics, elle frappe le sol alternativement de ses pattes palmées en restant sur place, les vibrations provoquent l'émersion de ses proies. Cet oiseau est capable de s'adapter très rapidement à de nouvelles conditions.

La Mouette rieuse est une espèce sociable et peu farouche. Elle peut atteindre l'âge de 30 ans.

Son nom vient de son cri rauque et sonore. 

 

Reproduction : La Mouette rieuse se reproduit près des eaux calmes peu profondes, qu'elles soient douces, saumâtres ou salées, généralement sur les bords des étangs, des lacs et des rivières lentes, dans les zones d'inondation, près des lagunes, des deltas, des estuaires ou des milieux anthropiques comme les bassins de décantation, les gravières ou sablières, les canaux et les réservoirs.

La Mouette rieuse niche le plus souvent en colonies de tailles très variables, mais des couples isolés peuvent s'installer et se reproduire avec succès.

La femelle pond une couvée par an, de 3 œufs, d'avril à juillet. Le nid est de construction variée, il est fait de matériaux végétaux posés sur des touffes de laîche ou de joncs, ou bien encore sur des îlots sableux ou herbeux, des radeaux.

 

Déplacements : Dès le début de juillet, les premières mouettes rieuses désertent les colonies. Tout comme au printemps, leurs troupes voyagent de jour comme de nuit en vols en chevrons. La migration postnuptiale se poursuit jusqu'en décembre. Cette espèce est surtout migratrice dans l'est et le nord de son aire de reproduction où les hivers sont rigoureux. Elle est erratique (imprévisible) ou migratrice partielle ailleurs. Les différentes populations se mêlent librement lors des migrations et en hivernage. Le passage prénuptial dure de février à avril. En mai et juin, s'observent des oiseaux vagabonds.

 

Mouette tridactyle :

 

Contrairement à la plupart des mouettes et goélands, il s'agit d'une espèce réellement pélagique (de haute mer) qui ne s'approche du littoral que pour la reproduction. Celle-ci se déroule généralement au flanc de falaises verticales surplombant directement la mer donc rare dans notre région. Elle ne vit que dans l'hémisphère nord, tant dans le Pacifique que dans l'Atlantique.

 

Les mouettes tridactyles doivent leur nom à leurs pattes, pourvues de seulement trois doigts bien visibles, contre quatre chez les autres laridés (mouettes, goélands). Les nids, collés avec de la boue et des excréments durcis sur de très minimes aspérités des parois, sont extrêmement exigus. Les mœurs s'y prêtent : pas plus de deux œufs, donc deux poussins, contre trois pour les autres mouettes. Cloués à leur « balcon », les jeunes ne peuvent en sortir avant de savoir voler (à six semaines) et ils puisent directement leur ration de poissons prédigérés dans le bec des adultes. Leur plumage devient peu à peu plus foncé, et leur bec plus jaune, à l'approche de l'âge adulte.

 

 

Mouette de Sabine :

 

Son aire de nidification est circumpolaire autour de l'océan Arctique et s'étend sur l'Amérique du Nord et le nord de l'Eurasie. Elle migre vers le sud en automne, la majorité des individus hivernent en mer dans le Pacifique nord, bien que les oiseaux du Groenland et de l'est du Canada traversent l'océan Atlantique jusqu'au nord-ouest de l'Europe.

Ceci explique que l’on ne la voit que très peu sur notre côte.

 

Il est facile d'identifier cette espèce par l'organisation particulière du plumage de son aile. L'adulte a le dos et les couvertures des ailes d'un gris pâle, des rémiges primaires noires et les secondaires, blanches. La queue blanche est échancrée en queue d'aronde. La tête du mâle devient noire pendant la saison de reproduction. Leur bec est noir avec l'extrémité jaune. Les juvéniles possèdent aussi un plumage tricolore au niveau de l'aile, mais le gris est remplacé par du brun, et la queue a une bande terminale noire. Ils mettent deux ans pour avoir leur plumage d'adulte. Ces mouettes ont un cri très aigu et grinçant.

 

Mouette de Sabine avec son plumage nuptial (capuchon gris entouré d'une ligne noire)

 

La Mouette de Sabine niche en colonies, sur les côtes et dans la toundra, déposant deux ou trois œufs tachetés d'un brun olivâtre, dans un nid garni d'herbe, posé sur le sol. Son mode de vie est essentiellement pélagique en dehors de la saison de nidification.

Son régime alimentaire zoophage est très varié, comportant toutes sortes de proies, tant que leur taille est adaptée. Elle vole également des œufs aux colonies voisines de sternes arctiques.

 

Prochain article : Les goélands : Les goélands

 

 

Rédaction: Jean-Pierre Bouchet  8-2020

Sources et images internet



19/09/2020
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