Les sociétés de musique de La Tranche
LES SOCIÉTÉS DE MUSIQUE DE LA TRANCHE
La première société de musique fut fondée le 3 juin 1889 et appelée « Société philarmonique de La Tranche »
En 1904, elle change de nom pour « La lyre Tranchaise »
Le 3 janvier 1932, au moment de l’épisode appelé « La révolution tranchaise » la musique est dissoute suite aux disputes internes liées aux opinions politiques et religieuses.
Trois jours plus tard, une partie des membres la reconstitue avec de nouveaux statuts.
Le 14 janvier 1934, des dissidents de la première association créent la Société philharmonique municipale qui, par décision du conseil municipal de Louis Senet, se produira sur la place publique, alors que la Lyre devra « se contenter » de la place du Centre.
La société philharmonique municipale :
La Nouvelle Musique lors de l’aubade faite à son président Valentin Leroux devant son domicile place de la casse.
De G à D : Marcel Berthomé, Isidore Leroux, René Touvron,, Émile Carré, Gaston Michelon, Marcel Chopin à la grosse caisse, Alfred Guinier, René Charré, Alphonse Caradu et le chef de musique (de 1932 à 1945) Auguste Touvron
1935 – La musique de la gauche tranchaise
Les musiciens de droite qui ont déserté « la musique à Senet » qu’ils qualifient par dérision de « défilé des singes et des ours », vont fonder leur propre harmonie qui reprend le nom de Lyre Tranchaise.
Le président Charles Girard et le Chef de musique Louis Caradu (de 1889 à 1947) restent aux mêmes postes.
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Pendant la guerre, les deux sociétés sont mises en sommeil.
Après la guerre, les épreuves de l’occupation et de la captivité auront raison des différends.
La paix revenue, elles fusionnent en 1946 sous le nom de Philharmonie municipale et Lyre tranchaise réunies, puis Harmonie municipale de 1961 jusqu’en 1988.
1946 – La musique réunifiée (photographiée en 1948 dans la cour du « Franc-Picard »
Rang 4 (en haut) : Raoul Bordin. Louis Carré, James Barbé, Robert Grolleau, Omer Carré, Jean Guignier, Michel Touvron, Robert Boidet, Louis Guibert, Léon Lorfrois.
Rang 3 : Gaston Caradu, Ferdinand Berthomé, René Ouvrard, Fernand Sénéchaud, Antime Leroux, Émile Carré, Louis Guignier, Georges Touvron.
Rang 2 : Edmond Lorfrois, Marcel Berthomé, Isidore Leroux, Joseph Guilbeau, Gilbert Caradu, Arthur Rocard, Marcel Touvron, Philippe Caradu, Anatole Blaineau.
Rang 1 (devant) : Valentin Leroux, Eugène Poiraud (chef de musique), Louis Touvron, Robert Guinet, Maurice Samson, Julot Touvron.
La musique de La Tranche en 1957. On peut remarquer sur l'étendard l'inscription "Philharmonie municipale et Lyre Tranchaise réunies
Rang 4 en haut : Jean-Luc Guieau, Ferdinand Berthomé, Robert Boidet, Gilles Caradu.
Rang 3 : Louis Guibert, Robert Thibaudeau, Georges Heynard, Gilbert Caradu, Fernand Sénéchaud, Robert Grolleau ; Marcel Touvron, Omer Carré, Michel Touvron.
Rang 2 : Antime Leroux, Léon Lorfrois, Robert Touvron, Eugène Poiraud, Edmond Lorfrois, Emile Carré, Eugène Bordin, Anatole Blaineau.
Rang 1 devant : Louis Touvron, René Touvron, Eugène Moquais, Gustave Roy, Gaston Michelon, Raoul Bordin, Albert Berthomé.
L’Union intermusicale
Elle est née le 17 septembre 1988, de l’union des musiques de La Tranche, Grues et Triaize, entérinant un fonctionnement, de fait, depuis une dizaine d’années sous la direction de Michel Tessier.
Puis, très rapidement, des musiciens d'Angles, l'Aiguillon dur Mer, St Michel en l'Herm et autres communes voisines rejoignent l'Union Intermusicale.
1959 – La musique à Grues
La musique en famille
Pour la famille Lorfrois, jouer dans l’orchestre de La Tranche-sur-Mer est une évidence. « Depuis la création, il ne doit pas y avoir eu d’années sans Lorfrois au sein de l’orchestre, sourit Alain, saxophoniste, devenu président de l'intermusicale en 2002.
Il raconte : "Mon père, Léon, était trompette, mon grand-père, Edmond, jouait de la basse, mon fils, Olivier, est en ce moment au saxo avec moi, et mes deux frères, Michel et Jean-Paul ont à un moment ou l’autre joué de la trompette » . Ma nièce Léa a également intégré pendant quelques années l'Intermusicale. (elle joue maintenant à Challans et à l'Orchestre d'Harmonie de Vendée -OHV).
Cette tradition familiale est aussi dans la famille Bergerolle. Autour du chef et trompettiste Jean-Luc, Michèle, son épouse, est à la clarinette, le fils, Julien, au trombone et Frédéric, baryton, vient parfois appuyer le groupe.
Depuis 2015, Jean-Luc Bergerolle est à la baguette. Ce trompettiste chevronné, membre pendant 37 ans à la musique de l’Air de Paris, prix du conservatoire de Boulogne-Billancourt et des conservatoires des Hauts-de-Seine, ancien responsable de la batterie fanfare d’Étampes, apporte aujourd’hui tout son professionnalisme à la formation.
L'union intermusicale participe à de nombreux concerts et animations estivales.
Sources: OF du 19/2/2019; Livres ALT; Alain Lorfrois
Rédaction JPB 5-2020; Claude Rousseau
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