Autrefois la Tranche

Autrefois la Tranche

Histoire du Pavillon de l'Aunis

Petite histoire du casino et du Pavillon de l'Aunis

 

L'Aunis

 

Après avoir vendu en 1904 son hôtel du Cheval Blanc à M. Grolleau (devenu Hôtel Grolleau),

 

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les époux Tudeau font construire un bâtiment en front de mer baptisé "Casino Tudeau" :

 

 

A gauche était la salle à manger, au centre les chambres et à droite un café bar. Devant une remise écurie objet de nombreux litiges avec la municipalité et les Tranchais (voir livres Autrefois la Tranche pour plus de détails)

 

 

En 1920, le casino est vendu à Mme Caroline Aguirre dite comtesse Carola qui devient propriété privée entourée de barbelés et rebaptisée "Qui s'y frotte s'y pique". Cette originale poursuivra de ses assiduités (sans résultats) le président Clemenceau qui finit par "s'exiler" à Saint Vincent sur Jard.

 

En 1924, le casino fut revendu aux époux Durandet qui font construire un nouveau bâtiment en lieu et place de la remise litigieuse de Tudeau et rebaptisé "Hôtel Ste THérèse".

 

On voit ci-dessus l'hôtel non encore crépi.

 

Au rez-de-chaussée est la salle de bal avec piano mécanique à pièces, à l'étage le restaurant avec vue panoramique et la cuisine à gauche avec passe-plat à corde pour le restaurant.

Les chambres sont aménagées dans l'ancien casino.

 

Hôtel Ste Thérèse 2

 

L'ensemble fut revendu vers 1930 à M. Gilbert Lesage.

 

L'éclatement d'une mine marine en septembre 1940 causa d'importants dégâts à l'hôtel.

Construit trop près de la mer, une partie de l'hôtel fut emportée  lors d'une tempête en 1941.

 

 

 

Puis  celui-ci a été définitivement abattu par les Allemands en septembre 1942 pour y installer un Tobrouk avec mitrailleuse.

 

 

L'intérieur de l'ancien casino a été complètement dévasté pendant la guerre mais a conservé son nom : "Hôtel de la Plage". 

 

 

Il fut reconstruit avec les dommages de guerre en 1947 sous le nom d "Hôtel de la Plage" mais dans un tout autre style par l'architecte Debarre.

Il y avait sur le côté un vivier à homards alimenté par une pompe puisant directement l'eau dans la mer.

 

 

En 1959, la commune rachète l'hôtel de la Plage qui deviendra le Casino Municipal en 1961. La terrasse est maintenant couverte et le sous-sol aménagé (architecte M. Debarre). 

L'ancien casino devient un logement pour les maitres-nageurs et un local du service technique municipal.

 

 

Puis il deviendra la "Salle des Fêtes et de Loisirs" en 1983 et y accueillera des bals, des banquets, des vins d'honneur, des vedettes (Mouloudji...)

Son bar était très prisé des Tranchais et des estivants.

 

En 1987, la Salle des fêtes et de loisirs est rénovée et devient le "Pavillon de l'Aunis" inauguré le 13/12/1988 (Architecte Y. Nicolas)

 

Pavillon Aunis 2

 

En même temps a lieu la démolition de l'ancien casino pour agrandir le parking et la démolition de l'ancien blockhaus de stockage de munitions allemand qui servit de studio de développement au photographe Pierre Girard.

En 1995, le sous-sol abrite le foyer des jeunes "Le Rankard", puis ce sera le Comité des fêtes qui y installera sa salle de réunions et son vestiaire pour les costumes de la fête des fleurs.

 

Ce pavillon a accueilli de nombreuses fêtes, repas dansants, élections des reines de la fête des Fleurs, concerts, banquets, expositions, foires aux livres, aux timbres, etc.

 

En 1998 le parking du Pavillon de l'Aunis sera rebaptisé "Place du capitaine Bigot" en mémoire à la bataille de "La Seine" avec les Anglais à la pointe du Grouin du Cou en 1798 (voir le récit de cette bataille) :

https://autrefois-la-tranche.blog4ever.com/le-combat-du-navire-la-seine

 

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2010-Pavillon de l'Aunis après la tempête Xynthia

 

En février 2016, une nouvelle réhabilitation du Pavillon de l'Aunis est engagée (architecte Gabriel Vallée)

Un étage avec de nouvelles salles municipales a été rajouté ainsi qu'un restaurant. Il a été rouvert en mai 2017.

Se rapprocher de la mairie pour les tarifs et la locations des salles.

 

La Tranche-L\\\'Aunis en 2022Afficher l’image source

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Depuis aout 2018, le miroir d'eau.

 

Il est à noter que l'appellation "Casino" a toujours été usurpée car il n'a jamais été un vrai casino avec des jeux d'argent. Trois demandes de la municipalité entre 2004 en janvier et en avril et 2006 pour y installer un vrai casino ont été suivies de trois refus du ministère de l'Intérieur.

 

 

ALT - Rédaction Jean-Pierre Bouchet  4-2022

Sources :

-la plupart des récits sont dans les 3 livres Autrefois La Tranche (disponibles sur notre site)

-Bulletins municipaux

 

 



30/04/2022
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